Une expérience inédite attend les spectateurs du cinéma Pathé Beaugrenelle. Comme à son habitude, le multiplex du 15ème arrondissement de Paris innove une nouvelle fois en étant le premier de l’hexagone à s’équiper d’un écran à LED Onyx développé par Samsung. Fini le grand écran blanc, et ça change tout. L’image, aux « noirs » profonds, est plus belle, plus lumineuse et plus contrastée. Un avant-goût du cinéma du futur.
Quand on entre dans la salle 8, le seul changement perceptible, et non des moindres, est la disparition du traditionnel écran blanc en toile au profit d’une dalle noire à LED. Mesurant 10 mètres sur 5, elle est composée de 24 modules carrés juxtaposés. Avec cette nouvelle technologie, le projecteur disparaît lui aussi.
Côté son, il a fallu recréer une chaîne audio spécifique. Dans les salles classiques, les enceintes se trouvent derrière l’écran, alors qu’ici, elles sont fixées en haut et en bas. Elles ont été développées et fabriquées spécialement pour cet écran par une société française basée à Lyon.
Autre spécificité, ce nouvel écran est plat contrairement à la toile conventionnelle qui est incurvée. Normalement, cela demande un nouvel aménagement des fauteuils, qui n’a pas été réalisable dans cette salle. Cette différence se ressent lorsque l’on est placé sur les côtés. La première impression à l’allumage de l’écran est de voir l’image légèrement de biais, mais elle s’estompe très rapidement, dès que l’on est embarqué dans le film. Pour un confort optimum, il est préférable de se placer au centre de la rangée.
Hormis ce petit bémol, le résultat à l’écran est bluffant. La qualité de l’image, mais aussi du son, est au rendez-vous. Nous avons pu la comparer à un écran classique, avec la projection du premier film proposé au format Eclair Color HDR, optimisé pour l’écran Onyx, l’excellent long-métrage français d’Antonin Baudry, Le chant du loup, avec François Civil, Reda Kateb, Omar Sy, Mathieu Kassovitz,…
Comme expliqué en préambule, les « noirs » sont plus profonds avec l’Onyx, donnant une image plus contrastée. Elle est également plus nette et plus lumineuse. Le son est aussi une bonne surprise, avec une sensation immersive indéniable. Une expérience à découvrir pour les amoureux du cinéma et de la belle image.
Le développement de l’Onyx a nécessité 18 mois de travail, en collaboration, notamment, avec des chefs opérateurs. Ces techniciens chargés de l’éclairage des scènes sur un tournage de film, sont très intéressés par les possibilités offertes. Ils vont pouvoir travailler différemment les zones d’ombre et les « noirs ».
Pour l’instant, le prix de l’entrée est identique à celle des salles standards. Dès que la 3D sera opérationnelle, un surcoût de 3 euros sera demandé. Rendez-vous au Pathé Beaugrenelle, 7 rue Linois dans le 15ème arrondissement.
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