Le photographe espagnol Chema Madoz est de retour à la Galerie Esther Woerdehoff à Paris dans le 15ème arrondissement. Jusqu’au 29 mai 2019, la galerie propose un nouveau regard sur son travail, accompagné d’une sélection de photographies inédites.
Les œuvres de Chema Madoz se résument ainsi : « dans un cadrage minimaliste et une composition précise, l’artiste fabrique ses poèmes visuels, comme des petits haïkus photographiques, » dont la simplicité n’est qu’apparente, invitant à une méditation sur l’existence et l’impermanence.
S’inspirant du Surréalisme, l’artiste créé ses compositions à partir d’objets du quotidien qu’il a auparavant transformés par des jeux de collage, de juxtaposition ou de reflets. Certains reviennent souvent comme les échelles, les montres, les miroirs, les notes de musique ou encore les jeux d’échecs, qui sont pour lui des symboles de la condition humaine.
« Avec la photographie, » précise Chema Madoz, « j’ai découvert la possibilité de mettre en évidence toutes les images qui me passent par la tête. Par sa brièveté et son intensité, la photographie est proche de la poésie. »
Chema Madoz connait un succès critique et publique en 2014 où une importante exposition rétrospective lui était consacrée aux Rencontres d’Arles. Ses œuvres récentes (2008-2014) sont présentées dans son ouvrage, Les Règles du jeu, publié chez Actes Sud.
Une exposition tout en poésie à ne pas manquer, jusqu’au 29 mai 2019 (36, rue Falguière / du mercredi au samedi, de 12h à 19h).
Photo du haut : Chema Madoz, Sans titre, 2000 (détail) © Chema Madoz, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff
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