Le saviez-vous, il y a une chapelle qui jouxte la gare Montparnasse… Et dans cette chapelle (100 places assises), ce dimanche 1er octobre il y aura concert en entrée libre. Un beau concert apaisant et chantant, donné par l’ensemble Les Passagères. Ca s’imposait !
Pourquoi ce nom à votre ensemble musical ?
Les Passagères : On nous pose souvent la question ! Déjà parce que notre ensemble se décline au féminin : cinq instrumentistes du beau sexe. Ensuite, parce que notre « originalité » est de proposer des programmes de concert articulé autour d’un pays. L’an dernier, nous emmenions nos auditeurs en Italie, cette année, en France. Nous sommes donc perpétuellement dans le voyage musical. De passage…
Les Passagères, c’est un ensemble baroque…
L.P. : Exactement. Pauline Chiama est à la viole de gambe, Léa Masson au théorbe, Maëlle Javelot et Guillemette Beaury sont les sopranos, et Léa Grenet est à la flûte à bec. Pour l’anecdote, nous avons parfois à nos côtés « un » claveciniste… ce qui est un peu délicat par rapport aux « passagères », mais on s’arrange !
Pourquoi ce goût pour la musique baroque ?
L.P : En fait il s’agit plutôt pour nous toutes (et c’est en général le cas pour tout les musiciens), à la base, de l’amour pour l’instrument, sa sonorité, l’univers qu’il évoque, les vibrations qu’il fait naître en soi. On « tombe en amour » avec cet instrument souvent très jeune et ensuite on continue, on se perfectionne et on devient pro. Et pour jouer du théorbe ou de la viole de gambe, ou de la flûte à bec, le répertoire est baroque… pas le choix !
Il y a tout de même un engouement certain depuis quelques temps pour cette musique « ancienne », à la fois du côté des professionnels et aussi du public, vous avez un avis à ce sujet ?
L.P. : Quelques grands pionniers l’ont redécouverte, puis l’ont proposée en concert et en disques. Et le public a suivi. Simplement « avant » on n’écoutait pas cette musique des 17è et 18è siècle parce qu’elle était oubliée et donc jamais jouée. Et puis, nous pensons aussi que c’est une musique très accessible à tous les publics.
Parlez-nous du programme de ce dimanche…
L.P. : Ce sera une balade vivifiante et variée dans l’univers des musiciens français du 17è et 18è siècle, comme Philidor ou Marin Marais. Nous avons cherché des mélodies qui nous parlent immédiatement, qui se retiennent, qui ont un capital sympathie, si je puis dire. Nous voulions à tous prix éviter de programmer des œuvres de spécialistes ou peu accessibles. Et puis, dans la forme, il y aura du mouvement aussi : duos, solo, cantates… Les gens devraient sortir heureux et plus léger de ce concert ! En tous cas nous ferons tout pour !
Chapelle St Bernard de Montparnasse, place Raoul Dautry. Le concert commence à 16h précises. Durée 1 heure. Libre participation aux frais.
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