Sophie D.Ils vont être ra-vis les amateurs de musique(s), ce premier week-end du Printemps des Arts 2018 proposent un tutti varié –il y en a pour tous les goûts- et haut de gamme –bien normal !-. Voilà le programme :
Samedi 24 mars
Pour nous mettre en jambes, rendez-vous à 14h place Beuret pour une « Jazz session », version manouche. Mais oui, vous connaissez ce jazz qui louche du côté des mélodies gitanes, voire klezmer, mais titille aussi le musette en rendant ce style retro furieusement tendance.
Tout ragaillardis, courons maintenant jusqu’au musée Bourdelle, qui prête son cadre unique à un récital aérien en diable. A 15h, un violoniste, un flûtiste et un harpiste se lancent dans un répertoire à rêver. Rossini, Suk, Massenet, Saint-Saëns, impossible de faire plus impressionniste.
Difficile de revenir à la dure réalité, et pourtant il va bien falloir. Car la danse contemporaine nous attend. Grand auditorium du conservatoire du 15ème, 17h, voici Mnemosyne (photo ci-dessus). Mnémosyne, c’est le rendez-vous à ne pas oublier puisque c’est la déesse de la mémoire, et qu’elle a inspiré à la compagnie Nawel Oulad ce que la danse de notre temps fait de mieux : de l’inédit, du surprenant, de l’émotion à fleur de corps.
Peut-être aurez-vous le temps de rejoindre les amis qui ont préféré le récital de chanson française, commencé depuis 17h aussi et qui rassemble la foule d’amateurs habituels place du général Beuret ?
A moins que vous ne préfériez vous retrouvez tous au Ptit Gavroche pour un dîner-récital, à 20h ? Rien de tel pour terminer la journée qu’un plat sympa à partager en famille ou entre amis au son de la guitare jazz-blues de Gérard Curbillon. Pas trop tardive quand même la soirée, parce que demain il y a concerts !
Dimanche 25 mars
Il est 12h30, juste à temps pour se retrouver à l’apéro-concert jazz et blues qui vient de réveiller le 15ème place du général Beuret, signé The Usurpers ! Et maintenant place à la pause brunch avant le concert du groupe Sheraf.
Sheraf et sa pop music « trop cool », ses airs de fausse décontraction, la voix caverneuse du chanteur et l’ambiance générale mauvais garçon assumée. Si vous n’avez jamais osé franchir la porte des boites louches et des bars où les bikers s’enfilent des bières devant des tables de billards bouffées aux mites, c’est le moment de rester !
Ajouter un commentaire