Les plus grandes salles de concert du monde ont planché jusqu’à en attraper la migraine pour que le confort auditif de leurs auditeurs soit au top. A la Maison de la Culture du Japon à Paris, ce samedi 15 octobre, Gaël Mevel et ses amis musiciens du Cercle vont inaugurer un modèle radical : mettre le public au milieu et jouer en cercle autour d’eux… Explications.
Gaël Mevel : C’est une première ! Même si j’ai une grande habitude, et beaucoup de goût personnel pour les explorations, les expériences musicales et sonores. Là, ce que nous cherchions avec mon groupe d’amis musiciens c’est à changer la relation entre auditeurs et musiciens.
G.M. : Ce ne sera pas un récital de jazz ! J’ai composé une partition originale, qui est un peu une œuvre de mémoire musicale. S’il faut la définir, je dirais qu’on est entre la musique minimaliste et la musique contemporaine. Avec mon groupe, sur une architecture musicale définie, nous nous autorisons des improvisations, il y a aussi de la musique enregistrée, le tout construit pour former un tout esthétique et global cohérent.
G.M. : Je suis fasciné par le Japon et par sa musique. La thématique du concert, c’est de se faire rencontrer la musique d’Extrême-Orient, et d’occident. C’est pourquoi il y aura des extraits de musique de films d’Ozu ou de Kurasawa.
G.M : Pour moi ça n’a pas été difficile parce que je passe naturellement et couramment d’un « genre » musical à l’autre… Et je pense que nous sommes aujourd’hui de plus en plus dans un mouvement de « décloisonnement » des musiques. Et c’est tant mieux.
G.M. : Ce sera le même… qui sera j’espère assez différent ! Dans la mesure où nous sommes, les sept musiciens, dans une marge d’improvisation, même si l’intention est la même, le résultat sera forcément différent. Si vos lecteurs ne savent pas à quel concert venir, qu’ils viennent aux deux !
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