« A partir du moment où l’on se connaît, on ne peut plus se tirer dessus ! ». C’est en cela que cette rencontre fait sens pour Peter et les jeunes graffeurs qui l’accompagnent, à l’occasion des 30 ans du jumelage Paris-Berlin. Six Allemands, six Français, ils ont entre 26 et 30 ans et se sont réunis autour d’un projet de Street Art, à l’initiative du Tandem Paris-Berlin du Centre Français de Berlin.
Début juillet, ils se sont tous retrouvés ensemble une première fois dans la capitale allemande pour réaliser une fresque dans le Urban Spree, sorte de friche industrielle, temple du Street Art.
La rencontre retour s’est déroulée la dernière semaine d’août dans le 15ème arrondissement. Les artistes ont exprimé leur talent sur un mur de 70 mètres de long, mis à disposition par Paris Habitat, sur le boulevard Lefebvre.
Avec toujours à l’esprit de renforcer les liens entre les deux pays, les graffeurs apprécient, à l’image de Philipp ou de Rolf le Rolfe, de venir à Paris pour « découvrir une nouvelle culture, une autre mentalité ; rencontrer de nouvelles personnes, partager, voyager. »
« En 2017, les clichés ont encore la vie dure ! » comme l’explique Mélanie, chargée de ce projet au Centre Français de Berlin. Son service organise, chaque année, une quarantaine de projets d’échanges culturels et sportifs, qui fonctionnent systématiquement sur la réciprocité de l’accueil dans les deux villes. Il s’agit de mettre en place « des programmes pédagogiques avec des activités qui ont pour but de faire se rencontrer les jeunes, de susciter l’intérêt de la langue, de déconstruire les clichés. »
Cette fresque est à découvrir au niveau du 180 boulevard Lefebvre (vers le pont ferroviaire).
Ce projet a reçu le soutien de l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse), de la Mairie de Paris, de la Mairie du 15ème arrt, de la Mairie de Berlin, de Peuple et Culture, d’Idea Paris XV, du CFB et de Creat’eo (CDL Brancion).
A lire également :
Je trouve cette « fresque » très agressive et assez laide. Ça ne valorise pas du tout le quartier.
Je suis seul à penser ça?